Messages

Affichage des messages du mai, 2024

Journal de Courts Métrages Expérimentaux no 1

Image
Images provenants de Intervals (2023) Films visionnés à la cinémathèque le 15 mai 2024, dans la série Film Talks 2 Voici de courts avis sur sept des onze courts métrages expérimentaux projetés à la cinémathèque dans le cadre de la deuxième partie de Film Talks. Leaving and Arriving par Lynn Loo (2017) Ce film montre le départ et l’arrivée d’un train à la gare filmé depuis l’intérieur d’un wagon. L’arrivée et le départ partagent le même écran en deux parties. Pour la plupart, ils sont simultanément à l’écran, mais il arrive également que le départ soit montré indépendamment de l’arrivée et l’inverse est également vrai. Dans ces cas, l’autre moitié de l’écran est laissé vide. L’originalité de ce film consiste à superposer une partie de la vidéo montrant l’arrivée et une partie de la vidéo montrant le départ au centre. Cela donne l’impression que le train est bête à deux têtes partant dans des directions opposées. Cela crée un décor pour le moins intéressant alors que deux paysages vus

May December

Image
  |États-Unis - 2023| |Drame| |117 minutes - Couleur - v.o.: Anglais| |Réalisateur: Todd Haynes| Todd Haynes à l’habitude des mélodrames romantiques qui mettent en scène des couples refusés par la société. Dans Carol, c’était le couple formé par les personnages de Rooney Mara et de Cate Blanchett. Ici, on parle du couple formé par les personnages de Charles Melton et de Julianne Moore. Un couple formé d’une femme de 26 ans et de son élève de 13 ans, basé sur l’histoire de Mary Kay Letourneau et Vili Fualaau. Mais, le film ne cherche pas à reproduire scène pour scène l’histoire qui est peut-être familière à certains. On est bien plus dans la spéculation que dans les faits et c’est ce qui fait une des forces du film. Après des adaptations plus ou moins réussies d’histoires semblables qui versent dans le sensationnalisme et dans le voyeurisme des tabloïds (voir Chouchou de Simon Boulerice). Todd Haynes se préoccupe de l’après-scandale. Le couple a des enfants et s’est reconstruit, après

The Western Hero Deconstructed in The Searchers and A Fistful of Dollars (Essai comparatif en anglais)

Image
|États-Unis - 1956| |Western| |119 minutes - Couleur - v.o. : Anglais| |Réalisateur:  John Ford| | Italie - 1964| |Western| |100 minutes - Couleur - v.o.: Italien|                 |Réalisateur: Sergio Leone| In the mid-1950s and early 1960s, filmmakers began to question the dichotomies and traditional narrative elements of the mythologized west such as the “black hat, white hat” archetype. In this revisionist tendency, traditional western heroes, like cowboys and cavalrymen, lose some of their lusters. In John Ford’s  The Searchers , Ethan, the protagonist, is one of the first to be blatantly racist in American westerns. Meanwhile, in Italy, certain filmmakers propose an even more radical approach, the spaghetti westerns. They reject almost all the values depicted in classical westerns as naïve and propose a more cynical approach. I will argue that the characters of Ethan Edwards in  The Searchers  and Joe in Sergio Leone’s  A Fistful of Dollars  both dispute the mythologized discovery